LA FEE VERTE •• L'amour, c'est l'oxygène !
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 Roxan • will drive you mad u.c.

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Roxan Alvares
    Roxan ; why does my heart cry ?

Roxan Alvares


Crédits : Herjuliwiii, stellarmonica
Messages : 14
Coup de coeur : aïe !
Humeur : acérée
Nationalité : espagnole

SOYONS FOUS.
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MessageSujet: Roxan • will drive you mad u.c.   Roxan  • will drive you mad    u.c. EmptyDim 29 Mar - 13:00


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Roxan  • will drive you mad    u.c. 2ni8qoh
Misery Business
- A Dieu ne plaise que vous vous courbiez
à mes pieds alors que je devrais être aux vôtres.


- Sire, c'est, en vérité, faire beaucoup d'honneur
à votre
humble sujette !

- Humble sujette ! Morbleu, damoiselle, quand on a
votre beauté, on est sujette de personne :

on règne et chacun s'incline !

Juliette Benzoni

Roxan Alvares
« Un artiste, c’est une personne qui sait que la vie n’est qu’un spectacle. »


    Premier verre d’absinthe.
    On commence à discuter, et puis …


    J’ai toujours aimé les hommes, la danse, l’argent, la musique et l’alcool.
    Quoi de plus gratifiant en ce bas monde que les espèces sonnantes et trébuchantes ?

    Ma mère m’avait toujours dit que ma passion pour le luxe finirait par me tuer. Et pourtant, c’est elle qui en est morte. Si c’est ma faute ? Je me le demande. Non, soyons sincères ; je pense que oui. Mais cela doit rester entre nous. Roxan Alvares est étrangère à toute sorte de remords, regrets, et autres soucis inutiles, sommes nous bien d’accord ? Très bien. Je n’ai à éprouver aucun sentiment qui n’entre pas dans la catégorie de l’amusement, du moins devant un public. Revenons en à ma mère. Forcément, je l’aimais, elle était ma seule famille, m’avait élevée, et le ciel a fait qu’un enfant – même s’il n’y consent pas – est lié au plus haut point avec la personne qui l’éduque. Mais nous étions trop différentes, voila le seul malheur des Alvares.


Quand on n’a besoin que de peu de chose, un rien suffit, et quand un rien suffit, on n’a pas besoin de
grand chose.

Pierre Dac


    Certes, je lui dois reconnaissance éternelle, mais s’attendait-elle réellement à ce que je me contente de la vie minable que nous menions ? C’est plus fort que moi, j’ai toujours été attirée par le luxe tel un papillon de nuit par la lumière. Je suis un papillon de nuit à qui l’ombre ne suffisait plus, voila tout. Apparemment oui, elle s’imaginait que cette vie modeste me suffirait éternellement, car c’était le cas pour elle. La pauvreté, le jeûne, vivre seulement de sourire et d’eau fraîche, elle, ça ne l’a jamais dérangé. Je pense que dès que j’ai commencé à grandir, et qu’une ambition nouvelle est venue garnir mon esprit, elle a compris que nous finirions déchirée. Voila certainement la raison pour laquelle elle a toujours condamné pensée de ma part tendant vers un but qu’elle n’approuvait pas. Elle tentait de tuer dans l’œuf cet embryon de désaccord à l’issue fatale. Evidemment, je n’ai pas tardé à comprendre que la seule voie pouvant me mener à mon rêve était la fée verte. J’avais 18 ans quand j’y ai dansé pour la première fois. J’en ai 21 désormais. Je ne lui avais bien sûr rien dit, mais je savais que je n’avais qu’à franchir le pas de la porte pour qu’elle comprenne. Quand je suis revenue, elle était pâle, les traits tirés, et m’attendait dans le taudis qui nous servait d’habitation. Son regard était triste, comme mourant, mais elle ne me dit rien. Les mois passèrent, et cela resta pareil. L’ambiance était si lourde que j’étais persuadée que nous finirions par ne plus savoir la soutenir. Je n’avais aucun ami, elle était la seule personne à qui je pouvais parler, et pourtant je ne l’ai jamais fait. Pendant les 5 mois que dura ce chemin de croix, nous avons dû échanger en tout et pour tout une quinzaine de mots. Elle tomba malade, et bien que je restai à son chevet, cela ne nous rapprocha pas. Chaque matin, je me disais que la fée verte c’était fini, que je devais rester à la maison pour aider ma mère, et chaque soir j’y allais, tout en sentant son regard désespéré sur moi. Jusqu’au jour où, en rentrant, je l’ai trouvée les yeux fixés sur le plafond, le cœur à l’arrêt.



    Second verre d’absinthe.
    Cette boisson, elle vous délie la langue, c’est fou.


    Je savourais chaque note de musique, virevoltant dans ma robe rouge. Danser, ça je savais faire. Je me sentais belle, désirable et aimée quand je m’avançais sur la piste. J’avais 19 ans, presque 20. L’âge où l’on devient adulte. Pourtant, poussée par le destin, je l’étais devenue il y a déjà longtemps, enfin, à ma façon, car il était évident que je n’avais pas encore totalement acquis – et que je n’acquerrais jamais – cette maturité caractéristique de la fin de l’adolescence. J’étais encore coincée entre les deux. Mais, en dansant à la Fée Verte, toute sensualité exposée, avais-je encore quoi que ce soit d’un enfant ? Probablement que non. L’orchestre invitait à la danse, ma tenue invitait aux regards. Comme d’autres dans cette salle, comme moi, sur qui les regards se posaient, et qui essayait d’en profiter au lieu de s’en mordre les doigts. J’étais encore une novice parmi les courtisanes, mais je m’y sentais à ma place. Non pas parce que j’aimais particulièrement ça, il y a des inconvénients assez flagrants à cette vie que je menais, et mène encore actuellement qui, j’en suis sûre, n’ont pas besoin d’être décrits. Mais plutôt parce que j’étais consciente que c’était la vie la plus proche de mes désirs étant à ma portée. Je rêvais de gloire, de robes magnifiques, d’argents et de fêtes. Je m’y étais approchée, et bien que cette vie ne soit pas exactement celle de mes rêves, elle en respectait les critères, j’essayais donc de la savourer.

    Depuis combien de temps errais-je ainsi dans Montmartre ? Si mes yeux étaient moins embrumés, je me serai rendue compte que le soleil était levé, signe que ça ne se comptait plus en minutes mais en heures. Un pied devant l’autre, sans jamais m’arrêter, trébuchant plus souvent qu’il n’était prudent pour la simple raison que je ne regardai pas devant moi. Les larmes jaillissant de mes paupières coulaient le long de mes joues, souillant mon visage de traces de maquillage, et roulaient dans mon décolleté. Combien de fois avais-je été hélée par des hommes, en marchant ? Autant que d’habitude, en réalité, et je ne m’en formalisai plus. Au début, j’avais trouvé ça effrayant, puis flatteur, avant d’y être indifférente. Cependant, cette nuit, ou plutôt ce matin là, je n’en avais plus conscience car mon esprit ne m’appartenait plus. Il s’était élevé loin, trop loin, là où seule la douleur subsiste et où tout sentiment est meurtri.
    Ma mère était morte.
    Il avait suffi que j’ouvre la porte pour m’en rendre compte. J’ignorais jusqu’alors que la mort pouvait avoir une odeur, pourtant, la grande faucheuse avait laissé son parfum dans notre maison, capiteux. M’étant précipitée à son chevet, j’en tombai sur les genoux, hurlant comme si mes poumons s’arrachaient à mon corps.

    Ses yeux étaient fixés au plafond, le clair de lune s’engouffrant par la fenêtre s’y reflétait. J’avais cru que son visage serait serein après son dernier souffle envolé, mais j’avais eu tort. Chacun de ses traits trahissaient un désarroi insoutenable, c’est cela qui me fit le plus mal. Je savais qu’elle allait mourir, sa maladie l’emporterait bientôt, cela avait été une certitude, mais j’aurais pu le supporter si j’avais eu la moindre preuve que son décès lui apporterait la paix. Mes sanglots m’empêchaient de respirer, et pendant plus d’une heure, j’étais sûre que mon chagrin m’emporterait moi aussi. Il n’en fut rien, malheureusement, et mes sens retrouvèrent leur capacité, cessant d’être aveuglés par la douleur qui, elle, restait la même, mais se faisait plus pointue de minute en minute. N’en pouvant plus supporter, je sortis en trombe de notre maisonnée, taudis insalubre, et marchai. Mes pieds étaient meurtris, mon estomac criait famine, ma peau glacée, et pourtant, je continuais à marcher. Au bout de ma balade forcée, j’espérai y retrouver ma mère, ou a défaut, son pardon…


    Troisième verre d’absinthe.
    Tout est tellement … fantastique !


    » Roxy aime le soleil, celui qui vous brûle les os, vous fait cligner des yeux et réchauffe l'air. Mais plus encore, elle aime la lune. Quel paradoxe, n'est ce pas ? Une fois la nuit tombée, tout est pareil. Que vous soyez ici ou là, que vous soyez riche ou pauvre, la lune est la même pour tout le monde, brille de la même façon, à tous les endroits. C'est la seule certitude, le seul repère qu'on peut avoir.
    » Le silence lui fait peur. Il résonne des vérités qu'elle ne veut pas entendre. Voila pourquoi elle voue un tel culte à la musique, aux rires, aux discussions, car son esprit est accaparé. Mais quand elle est seule, et que le silence se fait, les choses dont elle ne veut pas se souvenir reviennent à la surface.
    » Observer les gens est une vraie passion. Leurs démarches, mimiques, gestes, tout ça est une vraie distraction pour elle, et elle cherche toujours à déchiffrer quelques de leurs secrets.
    » Roxan est une inépuisable romantique, et tout le monde le sait. Elle parle d'amour, rêve d'amour, tout en continuant à se vendre. D'un côté le luxe, de l'autre l'amour, que choisir ? Pour elle, la question ne se pose pas car elle est persuadée, naïve, qu'elle décrochera les deux d'un coup. Pour elle, ce n'est qu'une question de temps. Elle n'ose pas vraiment regarder les choses en face, à vrai dire...
    » Si elle n'était pas devenue courtisane, elle aurait adoré être comédienne. Après tout, en changeant d'homme chaque soir, il faut bien jouer un peu la comédie.


Dernière édition par Roxan Alvares le Dim 29 Mar - 16:00, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Roxan • will drive you mad u.c.   Roxan  • will drive you mad    u.c. EmptyDim 29 Mar - 13:01

    Quatrième verre d’absinthe.
    Je vois des feux d'artifice partout.


Avatar : Camilla Belle
Groupe : Courtisanes, comme si ça t'étonne !
Code règlement : validé

    Cinquième verre d’absinthe.
    La fée m'a transformé(e).


Eva, 14 ans et quelques mois. Je suis une grande fan de théatre (c'est ma 8ème année d'art dramatique), de littérature, et cinéma. Moulin Rouge, c'est une drogue pour moi, inutile de dire que j'ai craqué pour ce fo Roxan  • will drive you mad    u.c. 460756 Je le connais grâce à Mariko, qui est pour moi la meilleure pour faire des RPG géants. Je l'adore déjà ce petit forum, mes lapins en sucre, donc comptez sur moi pour vous coller aux basques Roxan  • will drive you mad    u.c. 773299 Ai-je précisée que je suis parfois un boulet ? Non, ah ben tant mieux, comme ça je ne vous effraierais pas tout de suite x) Le mot de la fin : I'm singin', just singin' in the rain...


Dernière édition par Roxan Alvares le Dim 29 Mar - 16:07, édité 1 fois
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Valentina Luiz
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MessageSujet: Re: Roxan • will drive you mad u.c.   Roxan  • will drive you mad    u.c. EmptyDim 29 Mar - 13:02

Bienvenue :D
Sublime avatar I love you
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Elliot Desmond

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MessageSujet: Re: Roxan • will drive you mad u.c.   Roxan  • will drive you mad    u.c. EmptyDim 29 Mar - 13:02

    vous voulez ma mort ? (l)

    Bienvenue Roxan  • will drive you mad    u.c. 460756 Roxan  • will drive you mad    u.c. 460756
    très très bon choix d'avatar
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Léonie Lefevre

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MessageSujet: Re: Roxan • will drive you mad u.c.   Roxan  • will drive you mad    u.c. EmptyDim 29 Mar - 13:03

    Bienvenuuue Roxan  • will drive you mad    u.c. 77969
    Et comme a dit Valentina, sublime de chez sublime avatar!
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MessageSujet: Re: Roxan • will drive you mad u.c.   Roxan  • will drive you mad    u.c. EmptyDim 29 Mar - 13:06

    Woow, merci de cet acceuil tout le monde Roxan  • will drive you mad    u.c. 460756
    Et j'avoue que Camilla Belle me paraissait parfaite pour le rôle que je voulais faire =)
    Mariko, c'est Eva, j'ai retrouvé forumactif (en changeant de PC '--) alors me voila !
    Merci aux admins pour ce forum magnifique, j'en suis tombée illico amoureuse.
    En tant que fan #1 de Moulin Rouge, je n'ai pas résisté !
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MessageSujet: Re: Roxan • will drive you mad u.c.   Roxan  • will drive you mad    u.c. EmptyDim 29 Mar - 13:08

Oh, Eva Roxan  • will drive you mad    u.c. 135887
Contente que tu sois là !
Tant mieux, que tu aies pu retrouver FA X)
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MessageSujet: Re: Roxan • will drive you mad u.c.   Roxan  • will drive you mad    u.c. EmptyDim 29 Mar - 16:09

    Me semble avoir fini Roxan  • will drive you mad    u.c. 773299
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MessageSujet: Re: Roxan • will drive you mad u.c.   Roxan  • will drive you mad    u.c. EmptyDim 29 Mar - 16:14

Il me semble aussi ! Tu es validée, miss.
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MessageSujet: Re: Roxan • will drive you mad u.c.   Roxan  • will drive you mad    u.c. Empty

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