LA FEE VERTE •• L'amour, c'est l'oxygène !
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 La Pause. => |[ Adelle Rutherfod ]|

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Sebastian Rendell

Sebastian Rendell


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MessageSujet: La Pause. => |[ Adelle Rutherfod ]|   La Pause. => |[ Adelle Rutherfod ]| EmptyDim 5 Avr - 13:47

    Enfin. Un Petit moment de paix non négligeable attendait notre jeune héro qui zigzagait encore entre ses dernières tables. Aujourd'hui, il n'avait même pas réussi à compter combien de clients lui avait fait poser la même question : Vous désirez ? ou la reformulation : Que puis-je pour vous ?
    Sa langue était bien sèche après tout ses efforts et c'est avec une démarche lasse et sans grande conviction qu'il rejoingnit le petit bar. Toujours habillé en serveur, la serviette encore sur l'épaule, il fit un minuscule signe de main au barman qui compris tout de suite sans même lui demander ce qu'il voulait. Sebastian était un garçon peut commun, il fallait l'avouer. Cependant, malgrès le fait qu'il ait une attitude assez froide, le monde entier semble vouloir lui adresser la parole. Peut-être que c'était l'effet inverse qui se produisait. Ce mystère attirait les gens à lui et pourtant ce n'est pas ce qu'il souhaitait le plus. Une fois la boisson servie, l'homme qui tenait le bar voulut entamer une petite discution, le sourire au lèvres :

    «- C'est étrange quand c'est toi qui commande..
    - Mouai.»

    Sebastian jetta un coup d'oeil aux danseuses pour qui il éprouvait une constante admiration. En effet, même si certaines étaient un peu cruches, il fallait avouer que danser devant toute cette foule en délire et pendant un certain temps, il fallait le faire. Pensant à autre chose qu'au barman, Sebastian ne remarqua pas que celui-ci lui posait des questions.

    «- Elles sont bien belles nos filles hein ?
    - Mouai.»

    Non mais je vous jure, quel enthousiasme ! Plus rien de pouvais le faire sortir de cette si grande agitation aujourd'hui, c'était certain. Il était tellement creuvé que répondre autre chose que " Mouai" ne lui était même pas venu à l'esprit.

    «- T'a l'air épuisé, je te ressers quelque chose d'autre ?
    - Mouai.»

    N'empêche cette discussion était vraiment palpitante. Le regard voilé, Sebastian eut un énorme fixe sur le liquide qui formait de petites vagues dans son verre. Il fallait dire que c'était amusant de suivre le mouvement quand on était encore plus chooté que si on avait fmé un joint. Quelle belle texture et surtout, quel beau mouvement de rotation !
    Sebastian cligna des yeux. Ses yeux noirs intenses le brûlait. Vivement qu'il se couche.
    C'est avec un mouvement brusque ou plutôt un léger coup de speed que le jeune homme au regard fascinant donna un coup dans le verre en question qui vint s'écraser sur le sol dans un petit bruit aigu. Le barman, lui tapotant l'épaule gentillement venait de lui poser l'ultime question qui le fit enfin réagir.

    «- Je crois qu'il faut que tu te remettes à servir les clients, ta pause est terminée, non ?
    - Non, elle viens à peine de commençer.»

    Le verre brisé, il s'empressa de ramasser les morceaux trainant. C'était vraiment très rare que ses nerfs l'entrainent à faire une chose comme celle-ci. Même si c'était de l'inconscience.
    Bobby, même si le barman ne s'appellait pas comme ça, se recula vivement, ayant soudain peur que Sebastian s'emporte contre lui. Il savait qu'il ne fallait pas le provoquer mais de toutes manière Seb' n'avait jamais eut l'intention de se prendre la tête aujourd'hui. Il déposa les restes du verre sur le comptoir et allait demander une autre liqueur quand quelque chose vint l'effleurer de près.
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Crédits : Mandarine
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MessageSujet: Re: La Pause. => |[ Adelle Rutherfod ]|   La Pause. => |[ Adelle Rutherfod ]| EmptyDim 5 Avr - 19:20


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« Même pour jouer son propre rôle, il faut se maquiller. »
S. Jerzy Lec.



    Mes boucles brunes retombent nonchalamment sur mes épaules, et je me plais à être la plus belle. La plupart du temps, les spectacles des courtisanes sont collectifs, et aucune n’est plus mise en avant que les autres. Moi, si. Sans doute parce-que je suis la plus belle et la plus amoureuse du métier. Et aussi parce-que je suis la plus enfantine. Plus qu’un spectacle de danse, c’est comme si mon public me faisait l’amour. J’ai l’art de leur faire partager des sensations jusqu’à lors totalement insoupçonnées. Je suis comme une Alice au Pays des Merveilles mature, parcourant tout ces fous de perversions de mon regard candide et halluciné. Halluciné d’alcool, halluciné d’espoir, halluciné d’intelligence. Mes lèvres sont fines, et ma bouche en cœur. Telle une star de cinéma hollywoodienne, à mon indécence et à ma candeur se mêlent folie, impertinence, soumission et élégance. Je suis sans doute l’une des courtisanes les plus douées de la Fée Verte. Mon corps svelte, mes jambes interminables, mon buste droit comme celui d’une enfant rebelle, tout en moi suscite l’admiration, l’amour. Je n’ose imaginer le nombre de garçons et de filles qui doivent charcuter nombreuses pâquerettes à savoir si je les aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… pas du tout ! Je ne suis vêtue que d’un corset rouge, orné de tulle noir, et d’une culotte de dentelle assortie, torturée par un porte-jarretelles magnifique. Mes doigts fins, experts, rodés à force de tant de spectacles, mes doigts divins trouvent les ficelles au dos du vêtement, et bien vite je laisse mon haut tomber, dévoilant une poitrine magnifique. Mes seins sont blancs comme neige, et mes tétons rouges, comme deux pétales de rose.
    Mes petites mains fragiles viennent se crisper sur les bords de mon sous-vêtements, j’en tire un avec espièglerie et le relâche, lui laissant le soin de venir claquer violemment contre ma cuisse, soudainement vilaine. Mes airs de petite fille sage ont tôt fait de prendre leurs clics et leurs clacs. Je sais être animale, je suis animale. Je me mords la lèvre, lèves les yeux au ciel, et détache une des languettes de mon porte-jarretelles, puis l’autre. Mes collants tombent au sol, et il ne me reste plus que ma culotte. Nous n’enlevons pas tout d’habitude, mais j’ai insisté pour que ce soit le cas. Que ce soit mon cas. Aussi, le dernier bout de tissu qui me cachait ne tarda pas à rejoindre la pile de vêtements.




    Deux heures ont passé, et je me suis changée. J’arbore maintenant une robe de mousseline crème, qui me tombe au dessus des genoux, à mi-cuisse. Je suis toujours autant provocatrice. Une frange inégale tombe sur mon front, peine à cacher mes yeux noisette, et des anglaises vaniteuses tombent avec panache sur mes épaules dénudées. Déjà, je prends place sur un tabouret de fer forgé, surmonté de cuir bordeaux, et adresse un regard enfantin au barman, lui murmurant que je prendrais une vodka. C’était évidemment dégueulasse, mais après tout on ne le boit pas pour le goût. Je passais une main fébrile dans mes cheveux, jetais un regard momentanément affolé autour de moi et soupirait lascivement. C’est à cet instant que je remarquais un jeune homme à côté de moi, que j’avais manifestement effleuré. Un serveur semblait-il, au vu de la serviette sur son épaule, et au fait que je me souvienne de lui. Il passait son temps à regarder les courtisanes, une espèce de fascination teintée de désir dans le regard. Etrangement, il ne m’avait jamais regardée comme cela. Pas moi. La plupart des autres, certes, mais pas moi. Ignorait-il que j’étais la meilleure de toutes ? Ignorait-il que c’était moi qui comblait les hommes de ce bar, que c’était moi qui donnait un nouveau sens à leur vie? Ignorait-il que je ne faisait pas que les soulager, que je les faisait tomber amoureux ? Non, il ne l’ignorait pas, comme je ne l’ignorais pas lui.
    Cela faisait déjà quelques temps que je le connaissait. Je l’apercevais au bar, ou lorsqu’il virait des inconnus un peu trop présomptueux. Il les mettait à la porte avec une telle violence que j’en frémissais. Ce n’était pas de la peur, c’était du désir. Il m’était arrivé de le croiser, jamais de lui parler. Il lui arrivait de m’effleurer, de toucher ma peau un instant, et nous brulions tous les deux à ce contact. Il m’arrivait fréquemment d’avoir envie d’hommes et d’autres, puissamment même, mais avec lui c’était différent. Chaque regard, chaque caresse, avait quelque chose d’électrique et pourtant de … profond. Comme si nous vivions une longue rencontre alors que nous ne nous scrutions qu’une fraction de secondes. Personne ne m’avait jamais fait autant d’effet, à moi, le plus froide, la plus glaciale et la plus divine de toutes les déesses en ces lieux. Je me doutais qu’il en était de même pour lui.




    Le serveur m’apportait finalement ma vodka, quand je tournais mon visage vers lui. Je ne lui décrochait aucun sourire tentateur ou de quelque autre sorte, et me contentait de lui murmurer :

    « Lorsque je l’aurais finie, vous aurez le droit de m’en offrir une autre. »

    C’était court, c’était clair. J’allais mal, et je lui donnait le droit de me réconforter. Je ne savais pas vraiment ce qui clochait chez moi, mais il m’arrivait souvent de déprimer de la sorte. La vie me paraissait vaine et même l’idée de dilapider toute ma paie ne me réconfortait pas le moins du monde. Jusqu’à présent, personne n’avait sût me faire sortir de cette torpeur. Seuls mes shows me procuraient un plaisir infini. Aucun homme n’aurais sut remplacer cette sensation. Faisant tourner l’alcool dans mon verre de mon index, je plongeais mon regard dans le liquide. Limpide, seul son goût et son odeur le différenciait de l’eau. Les choses n’étaient pas ce qu’elles semblaient $être. Moi non plus. Malgré mon apparente exaltation lors de mes spectacles, derrière mes attitudes provocantes et mes aventures d’un soir innombrables, se cachait une folle hystérique en pleine dépression. A cela se rajoutait mon penchant incorrigible pour l’alcool. Je ne sais pas ce qui me prit mais je pivotait soudainement, fixant mon voisin de comptoir avec insistance, et lui déclarais simplement, purement :

    « Vous êtes vraiment très beau. On vous le dit souvent, ou c’est moi qui suis saoule ? »
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Sebastian Rendell

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MessageSujet: Re: La Pause. => |[ Adelle Rutherfod ]|   La Pause. => |[ Adelle Rutherfod ]| EmptyMer 8 Avr - 12:12

    A ce simple contact, Sebastian avait tout de suite deviné qui l’avait provoqué. Cette femme, Encore cette femme, toujours cette femme. Elle était vraiment étrange cette femme, indescriptible. Tellement que le jeune Barman ne put qu’avoir un léger frisson à cette douce caresse. Elle dégageait quelque chose de sensuel, de sucré, de chaud mélé cependant à une froideur extrème, à un glacon constant. Drôle de mélange ! Elle reprèsentait ses deux facettes, comme si elle avait un jour possédé deux corps, deux esprits. Sans qu’il s’en rende vraiment compte, Sebastian était manipulé. Inconsciament, elle l’attirait à lui sans qu’il n’en veuille pourtant plus et au fil de ses rencontres « électriques », il dut se rendre à l’évidence que cette demoiselle ne sortait pas de ses pensées. Elle l’obsèdait continuellement. Non pas parce qu’elle se déshabillait souvent entièrement sur scène, non pas parce qu’elle avait un corps magnifique mais plutôt à cause de ce qu’il pouvait ressentir lors de ses pulsions, ce qu’il pouvait ressentir lorsqu’il voyait des yeux pétillants mélangés à de la tristesse. Un désespoir étrange émanait de ces pupilles noisettes et c’est ce qui attirait Sebastian plus que tout.

    Pourtant, il s’empêchait de la regarder, il s’interdisait de penser à elle. Pourquoi ? C’était une courtisane et chacune d’elle usait bien évidement de son propre charme, de son propre talent. Comment pouvait-il savoir que celle-ci ne jouait pas double jeu ? N’était-ce pas une ruse pour l’attirer ? Pour le faire succomber ? En tout cas c’est ce qu’il s’imaginait même si son coeur le lui repprochait de penser à te telles abérations.

    C’est alors qu’elle s’asseya juste à ses côtés. Comment pouvait-elle lui faire ça ? Il devait prendre sa pause et surtout ne pas s’emcombrer de pensées plus farfelues les unes que les autres. Son coeur palpitait, caché derrière son regard noir et son attitude froide. Il n’y avait plus beaucoup de distance entre eux et même de là où il était, il pouvait ressentir ce même désir qui se dégageait de la belle. Quand elle commanda sa boisson, une vodka, il remarqua son regard vide, encore plus étrange qu’à l’ordinaire. Il faut dire qu’apart sur scène, il ne la voyait guère et sur scène, tout le monde joue un rôle, qu’il soit heureux ou malheureux, c’était la consigne. Certe, elle savait cacher ses émotions mais là, celà se voyait véritablement. D’une main, il jouait avec un autre verre que lui avait servit le barman. Il ne pensa même pas à le boire, juste à regarder la couleur délicate et à sentir le parfum fort d’alcool afin de le contrôler. Il se redressa alors, bougeant un peu son tabouret qui commençait à lui faire mal aux fesses dans cette position inconfortable. Le plus surprenant encore, c’était que sa fatigue avait disparue. Il ne ressentait plus le besoin de bailler ni de fermer les yeux puisque si il les fermaient, il ne pouvait plus aperçevoir la jeune courtisane. Ses boucles brunes cachaient son visage laiteux d’où il l’observait – d’un petit regard en coin – et réflexion faite, il en était mieux ainsi. Il ne fallait pas qu’il se laisse tenter, en aucuns cas.

    Il détourna alors les yeux mais au moment où il allait l’oublier quelque chose de doux le ramena à elle : Sa voix. Elle était douce, délicatement murmurée et surtout elle était exaltante. Il dut se remémorer plusieures fois la phrase en tête pour la comprendre entièrement. Il attendit patiemment, ne voulant pas prendre le risque de lui répondre. Non pas qu’il n’en avait pas envie mais qu’il savait pertinement que s’il engageait la conversation maintenant, il n’allait pas être maître de ses paroles et non plus maître de la discution et celà l’exaspèrait horriblement. Il ne détourna même pas son regard sombre et avala d’une traite le liquide qu’il secouait depuis pas mal de temps. Il ne ressentit même pas le goût tellement boire de cette chose était devenu une habitude.

    C’est alors qu’il sentit qu’on l’observait. Son regard sur lui, avec insistance, même. Il ne fallait pas qu’il tourne la tête, il ne fallait pas. Cette fois-ci, il compris bien que les paroles étaient à son intention. Il fit comme les précédentes, il dut se les répéter en boucle pour bien les comprendre et surtout pour les analyser et éviter de répondre n’importe quoi. Beau ? Oui on lui avait souvent sortit des choses du genre. Il savait qu’il était beau mais n’avait jamais eut envie de profiter de cette beautée. Tout ce qu’il voulait c’était qu’on le laisse tranquille et même si il rêvait de parler à cette demoiselle, c’était raté pour le calme et le silence ce soir. Il fallait faire avec. Donc, délicatement, il tourna sa petite bouille renfrognée, presque suppliante d’avoir la paix et articula une petite phrase :

    « On me l’a déjà dit en effet. Pour votre taux d’alcool, je n’en sait rien. »

    Il n’avait rien de plus idiot à répondre ? Franchement, la prochaine fois, il aurait dut rester dans sa grotte bien au chaud, à l’abris de toutes personnes lui faisant cet effet.
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