LA FEE VERTE •• L'amour, c'est l'oxygène !
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 Delphi Saint-Hilaire. « Ça ne vaux pas la peine, de laisser ceux qu'on aime, pour aller faire tourner, des ballons sur son nez. »

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Adelphane Saint-Hilaire




Crédits : Not much.
Messages : 2
Age : 31
Humeur : Nerveuse. Et . Nostalgique, Mais bonne .
Nationalité : Canadienne

Delphi Saint-Hilaire. « Ça ne vaux pas la peine, de laisser ceux qu'on aime, pour aller faire tourner, des ballons sur son nez. » Empty
MessageSujet: Delphi Saint-Hilaire. « Ça ne vaux pas la peine, de laisser ceux qu'on aime, pour aller faire tourner, des ballons sur son nez. »   Delphi Saint-Hilaire. « Ça ne vaux pas la peine, de laisser ceux qu'on aime, pour aller faire tourner, des ballons sur son nez. » EmptySam 30 Mai - 7:20

Voice off Camera, by Rise Against

I can't bear the thought of losing,
I dread the attention winning brings
and ever since the day I came here
I can stand without your strings
I'm so sick of all these people
but I'm scared to be alone
and if this life has taught me anything
I forgot it long ago
And so I hit the ground and I'm still running but I need a place to stay tonight,
I swear I'll be gone in the morning I just need somewhere warm to close my eyes

Adelphane Saint-Hilaire
« Un artiste, c’est une personne qui ne sait pas grand-chose de la vie mais qui sait qui n’en a pas vraiment besoins. »


    Premier verre d’absinthe.
    On commence à discuter, et puis …


21 septembre 1891, Entrevue d’embauche

… « Je m’appelle Adelphane Saint-Hilaire, nom complet Marie Rose Adelphane Saint-Hilaire, surnommée Delphi. Il y a quelques semaines, je me suis engagée sur un bateau pour traverser l’atlantique. À Québec, je me serais marié à un Bergeron, que je n’avais jamais rencontré, alors que je pouvais venir sur le vieux continent et vivre la vie des poètes et des peintres. C’est un peu utopique direz vous ? Je répondrais qu’à Paris, la vie de clochard est utopique quand on a vécu dans les campagnes d’Amérique. »

… « Je suis née à Québec, dans les campagnes de la grande Île d’Orléans. C’était le précisément le 22 septembre 1873. Je vais avoir dix-huit ans demain. Je sais que je suis jeune, mais si mes parents me trouvaient assez mûre pour porter les enfants d’un étranger, ne serais-je pas assez mûre pour servir des verres du gin et du bourbon à des hommes qui viennent voir des filles danser à moitié nue? Je sais ce que c’est un cabaret. »

… « Euh, quoi ? Je ne suis pas partie de chez moi pour venir voir des filles danser à moitié nu monsieur. Chez moi, ça n’existe pas ce genre de personne, il y a les religieux et les gens qui procréent, je n’avais jamais pensé à la « liberté sexuelle » qu’il y a à Paris, je suis venu pour l’art et parce que je ne pouvais pas vraiment aller ailleurs vu la langue. »

… « Je vais jouer la carte de la sincérité. Je serais allé dans un restaurant convenable avant de venir ici, mais vous êtes le seul commerce en ville qui cherche des employés et j’ai désespérément besoins d’un emploi. J’ai déjà rencontré plusieurs personnes ayant des préjugés sur les gens peu évolués de ces terres colonisés, mais ce que je peux vous dire, c’est que les Canadiennes ont de l’expérience pour ce qui est des hommes ivres. Tout ce que je veux, c’est servir et desservir des verres en gardant mes vêtements sur mon dos, si possible. »

« … »

    Second verre d’absinthe.
    Cette boisson, elle vous délie la langue, c’est fou.



- Alors dit moi, c’est qui cette fille avec un accent étrange, d’une insolence surfaite et qui, ma foi, boit comme un trou? Tu vas me le dire, ce qu’elle fait ici, toute seule, Delphi ?

- Tu veux vraiment savoir ce qu’elle fait ici, Delphi ? Elle sert et dessert des verres, comme elle là demander, depuis près d’un mois. Qu’est-ce qu’il y a à savoir de plus ? Elle n’a pas d’histoire… Elle est arrivée, comme ça.

- Oh, s’il te plaît, dis-moi, si tu n’avais pas d’histoire, tu ne serais pas ici, tu serais encore là-bas, et ce serait dommage pour moi.

- Oh, ben, si tu veux vraiment le savoir, et si tu veux vraiment qu’il sorte le caractère de cette fille que t’as fait boire, et ben voilà, ciboire. Chez nous, les gens sont pauvres d’accord? Non, dis rien. Ici, ya des gens pauvres, mais ils quêtent, et ils dépensent tout leur argent au bordel et à la taverne. Nous, on est pauvres de père en fils parce que c’est notre destinée. J’avais trois frère et six sœurs, et pour pas en rajoutés, je suis la dernière, toi, t’en a combien ? Tu sais pas ce que c’est la vie là bas. Chez nous, on avait quatre chambres, je dormais avec ma sœur Marie et ma sœur Léonie. Aujourd’hui, elles sont toutes mariées, mais aucune d’elle ne l’a fait par amour. Mon père, que j’adore mon père, a dû les marier le plus vite possible, parce qu’ils n’avaient le moyen de les nourrir. Léonie avait quinze ans quand elle est partie. Moi, je m’éternisais, à cause de mon caractère de cochon, aucun homme qui aurait pu me faire vivre ne voulait de moi. Oh, il y avait bien le p’tit Bédard, pas pire beau, pas pire blond, pas pire bâtit, j’aurais pas dit non t’sais. Y’arrêtait pas d’me dire qui faillait ben du caractère pour élever des flots. Mignon, il était gentil, mais fauché comme les blés. Mais les riches, eux, ils voulaient des femmes soumises. Et bah, oui, au Québec, les parents sont obligés de « vendre » leurs filles, une chance que mes sœurs étaient belles, moi j’ai même pas ça. Du coup, il a pas fallu que mon futur mari me rencontre.
Cet hiver là, ça été le pire de ma vie. Mon frère Jean, à peine 4 ans de plus que moi, on était proche lui et moi. Sa femme Madeleine en était à sa première grossesse, et l’hiver, il travaillait comme bucheron dans le nord pour gagner un peu plus d’argent, mais en mai, son fils est né sans père parce Jean il a eu un accident il et il est jamais revenu. Il avait mérité ça, il avait pas couru la chasse-galerie, il était même pas venu au jour de l’an. Il est juste mort, là-bas, dans les bois parce qu’il s’est fait ensevelir par 43 cordes de bois. Comme si c’était pas assez, ma mère elle, a attrapé je ne sais qu’elle maladie et en est presque morte. Elle a été malade toute l’hiver, et on ne sait même pas encore ce qui va vraiment arrivé. Alors quand mon père m’a dit que j’allais me marier, j’ai dit non. Mais mon père, il a à peine de l’argent pour nourrir ses vaches en hiver. Ah, mais je parle de l’hiver depuis tout à l’heure, mais vous ici, vous savez même pas ce que c’est ! L’hiver, c’est six mois de neige de glace et de froid, la température joue entre 5 et -40°F et il y a plus de dix pied de neige devant ta maison dont le toi coule et le foyer n’est pas tant sécuritaire. Bref, quand j’ai su que j’allais me marier, alors que rien ne se passait de bien, j’ai su que c’était pas une bonne idée. De toute façon, son homme, à mon père, il refuserait devant l’hôtel et toute ma famille serait ridiculisée. J’avais entendu parler de Paris, comment les femmes y étaient libres, alors j’ai tenté ma chance. Je sais, peindre, je sais écrire, pourquoi pas? Alors je suis parti ! Voilà ! C’est ça ma grande histoire ! T’est content ! Premier bateau pour la France. Et si tu veux vraiment le savoir la dernière chose que mon père m’ai dite c’est « Ça ne vaut pas la peine, de laisser ceux qu’on aime pour aller faire tourner, des ballons sur son nez. » Il ne se passe pas un jour sans que je ne me sente coupable de les avoir laissés seuls ! Je ne veux pas apprendre par une lettre dans dix ans que mes parents sont morts ! ÇA TE FAIT PLAISIR? Tu l’as eu t’a grande histoire, pas si extraordinaire que ça la fille hein? Merci pour les verres, au fait.



« … »

    Troisième verre d’absinthe.
    Tout est tellement … fantastique !


Tout le monde a ses petites manies. Inscrit ici cinq détails qui caractérisent ton personnage : phobie, tic, etc. N'hésitez pas à étoffer chaque point, cela ne peut qu'être bénéfique.

- Mal Élevée ? Hum. Différemment je dirais. La langue crue de la campagne, ça a toujours été un problème de cette Adelphane qui n’as bien rien de la jeune fille bien élevée. On ne peut la qualifié de charmante, vraiment, mais son franc parlé a quelque chose de sincère. Et l’accent, on n’en parle même pas, dès qu’elle a bu un verre de trop, les gens on de la difficulté à la comprendre ! On n’a qu’à ne pas la mettre en colère, et jamais elle ne prononcera le nom du seigneur à tort et à travers.
- Croyante ? Ben voyons ! Si, Adelphane porte en permanence sa croix de baptême à son cou, bien qu’elle ne sache pas vraiment si ce Dieu dont on parle existe, la religion a toujours fait partie de sa vie, et elle va à l’église, un peu en cachette, le plus souvent possible.
- Une jeune fille de dix-huit ans ? Boire du RYE ? Rye, Bourbon, Whiskey et surtout scotch, boisson normalement viril et masculine, Adelphane a, depuis qu’elle avait environ quinze ans, eu la fâcheuse manie de piger dans les mince réserves que son père se permettait. Elle est aussi une des rares femmes à être en entrée dans une taverne, bien que déguisée en homme grâce à Bédard, ce fût une expérience profitable.
- Une artiste, qui sert à boire… Adelphane a toujours aimée peindre et écrire, c’est d’ailleurs pour ça qu’elle est venue à Paris. Elle a quand même du talent, mais les artiste qu’elle voit ici, alors qu’elle sert des verres de 4 à 3, ils ne donnent pas vraiment le goût de se lancer… Oh, il y en a qui valent le déplacement, elle ne dit pas, mais elle? Vendre? Vivre de l’art… C’est encore à voir.
- Dix-huit ans, c’est vieux ! Ne dites pas le contraire je vous prix. Bien qu’elle soit la plus jeune employée de la fée verte, Adelphane se sent vieillir. Elle veut tomber amoureuse, c’est sur, mais elle ne veut surtout pas finir vieille fille ! Elle rêve d’une vie de famille avec une trâlée de marmot en santé et heureux. Vieux-jeu? Peut-être… Et peut-être qu’elle changeras d’idée avec le temps…

    Quatrième verre d’absinthe.
    Je vois des feux d'artifice partout.


Avatar : Nobody you know anyways.
Groupe : Serveurs
Code règlement : French-Cancan

    Cinquième verre d’absinthe.
    La fée m'a transformé(e).

Hello poeple. Premièrement, je suis SO DÉSOLÉE, je sais que vous avez demandez que le personnage n’ait pas moins de 20 ans mais j’avais déjà toute mon idée … dans ce temps là les gens se mariait jeunes vous savez ? Bon si vous voulez, je peux changer.
Sinon, je m’appelle Sandrine, moi aussi, comme Delphi je viens du meilleur coté de l’Océan =] mais je croirais y rester par contre. J’ai l’âge vénérable de seize ans… Et dès que j’en aurai dix-huit le bonheur serait d’aller Getting Wasted in Ireland. Je préfère la Bud et le Jack au Poppers et Sex on the Beach, je crois que c’est quelque chose qui en dit assez long sur la personnalité d’une fille XD Mais en faite j’aime pas le Jack, mais en shooter ça goûte pas. JE & plusieurs de mes amis Suis la reine du râlage de marde. Important à spécifier aussi. Je ne suis pas non plus une alcoolique XD Je dois le dire, mon papa m’as éduqué sur les Whisky.
Sinon je sais pas vraiment quoi dire d’autre j’vais pas raconter ma vie au complet non plus, pas utile ^^


Dernière édition par Adelphane Saint-Hilaire le Dim 7 Juin - 19:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Delphi Saint-Hilaire. « Ça ne vaux pas la peine, de laisser ceux qu'on aime, pour aller faire tourner, des ballons sur son nez. »   Delphi Saint-Hilaire. « Ça ne vaux pas la peine, de laisser ceux qu'on aime, pour aller faire tourner, des ballons sur son nez. » EmptyDim 7 Juin - 19:35

What the friggg . Ca fait plus d'une semaine && aucun nouveau message =__-'' MAN JE DÉTESTE LES FORUMS ABANDONNER SA FAIT + QUE CHIER. Mais bon... J'aime le concept, so si vous vous décidez a revenir, faite moi signe 8-)
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