Anya Deschamps
LA DOUCEUR QUI FASCINE
•••et le plaisir qui tue…
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 | | Sujet: ANYA • La douceur qui fascine et le plaisir qui tue Dim 29 Mar - 13:52 | |
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avatar by irish | La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, « A une passante » |
Anya Deschamps« Un artiste, c’est une personne qui sait que la vie n’est qu’un spectacle. »Premier verre d’absinthe.
On commence à discuter, et puis …
Née un soir d'août, le seize, précisément, la petit Anya Deschamps vit le jour. Vu son nom, il sera facile de croire que le demoiselle est issu des milieux favorisés de Paris, mais c'est loin d'être le cas, ou presque. Tout débuta quelques mois plus tôt, quand une serveuse aux yeux de biches rencontra un fils d'aristocrate en mal de liberté. Ils vécurent quelques semaines d'idylle jusqu'au jour où Elisabeth - c'était le nom de ladite serveuse - annonça à l'amour de sa vie qu'elle était enceinte, ce qui fit tout simplement fuir le bellâtre. Vous imaginez bien les raisons. Trop jeune. Trop immâture. Trop riche. Trop frivole. Trop tout. Elle, elle était juste une serveuse, livré à elle même, qui pris la décision de d'élever son enfant seul, dans ce monde fastueux qu'est Montmartre. Et il faut avouer qu'elle s'en tira plutôt bien. Tout ce que sa fille garda de son père, c'est son nom. Fille unique, Anya grandit dans un Bistrot de Paris, où sa mère travaillait, découvrit les côtés sombres de ce monde, mais aussi de très beaux moments. Sa mère s'appliqua à l'élever avec amour, lui enseignant des valeurs et fit d'elle une jeune femme indépendante et anti-conformiste. Aujourd'hui âgée de 22 ans, elle se lance dans le métier de comédienne, après avoir fait pendant 5 ans ses preuves en temps que courtisane à La Fée Verte. Son avenir, loin d'être sceler, promet cependant de lui offrir de nombreuses possibilité, et qui sait, peut-être la gloire.
Second verre d’absinthe.
Cette boisson, elle vous délie la langue, c’est fou.
« Anya, un homme pour toi. Salle privée. »
Une goutte perlait sur le front de la jeune fille. Elle venait de sortir de scène, et avait donner son maximum. Ce soir, c'était ce qu'appelait communément le patron de la Fée Verte une Soirée Plume. Et ce soir, comme tous les autres soirs, les plumes d'autruches, french cancan et corps dénudés avaient fait l'unanimité. Le cœur encore gonflé d'adrénaline et épuisée, Anya se dirigea, indifféremment, vers la Salle Privée. Elle savait ce qui l'attendait. Un beau jeune homme, probablement un gentleman en mal d'amour, qui lui demanderait contre un beau billet une petite danse privée, et probablement plus. Mais attention, elle n'avait rien d'une esclave sexuelle, qu'on se le dise. Cette vie, elle l'avait choisi, et était libre de refuser ce genre d'entrevue. Mais pourquoi refusé cette vie ? Elle avait tout : un foyer, de nombreuses amies, quelques économies, trois repas par jour… et surtout, une renommé, une perspective de devenir un jour une vraie star, au delà de la Fée Verte.
« Bonjour Mademoiselle » entendit-elle à peine qu'elle eut entrouvert la porte.
« Bonsoir… que puis-je - »
« Asseyez vous, je vous en pris. »
Anya souleva un sourcil, assez déstabilisé par le commencement de cet entretient. Elle avait l'habitude de se retrouver face à des hommes plus… entreprenants.
« A qui ai-je l'honneur ? »
« Je m'appelle Antoine Mercier. Mais qu'importe. J'ai beaucoup aimé votre prestation de ce soir, mademoiselle. Vous êtes, selon moi, la plus douée. »
« Je… c'est vraiment gentil à vous, vous me flattez. »
« Ce que j'aime chez vous, c'est votre sensualité toute réservée. Vous savez jouer de vos charme, vous savez occuper une scène, vous avez une présence, une personnalité… On dis que vous êtes une femme indépendante et mystérieuse, et - »
« Excusez-moi, mais qu'attendez-vous de moi, exactement ? »
« Je suis le fils du propriétaire du Grand Théâtre. Mon père m'a chargé de trouver de nouveaux comédiens. De jeunes personnes fraiches qui donneraient un nouveau frisson au théâtre. »
« Vous croyez vraiment que je suis faites pour devenir comédienne ? Vous devez vous méprendre… avec tout le respect que je vous dois, il me semble que ma place est ici, à La Fée Verte… »
« Vous êtes une femme faite pour la gloire et la reconnaissance, bien au-dela d'un cabaret ! Je crois vraiment en votre potentielle, mademoiselle, et… tenez, voici ma carte. Si vous souhaitez plus d'information, je propose que nous nous retrouvions demain, au café au coin de la rue, vers 16h. Au revoir, mademoiselle Anya. »
Troisième verre d’absinthe.
Tout est tellement … fantastique !
••• Anya est très proche de sa mère. C'est, à vrai dire, sa seule famille, puisque son père les a purement et simplement abandonné, alors que sa mère venait de tomber enceinte. Elle est extrêmement complice avec sa mère, et la vois environ trois fois par semaine.
••• La jeune femme nourrit de vrais rêves de grandeurs, et compte bien les atteindre. Ambitieuse, déterminée et motivée, elle fera tout pour devenir une grande actrice. Non seulement pour elle-même, mais aussi et surtout pour permettre à sa mère d'être fière d'elle et de vivre dans tout le confort qu'elle n'a jamais eu. Et, en dernier lieu, pour se venger de son père. Mais ça, elle ne le dira jamais.
••• Malgré le fait qu'elle ai quitté la troupe des danseuses de cabaret / courtisanes depuis quelques moi, elle s'y rend pratiquement tous les soirs pour rester auprès de ses amies. Malgré tout, le lien qu'elle entretenait avec certaines d'entre elles semble s'effriter : entre jalousies et et sentiments de trahison, l'ambiance est parfois électrique.
••• En amour, Anya est une vraie frivole. C'est surtout qu'en fait, elle a peur des hommes, peur de souffrir à cause d'eux comme sa mère a souffert au départ de son père. Du coup, elle ne s'attache pas, vivant au jour le jour, indépendante et indomptable.
••• La plus grande peur d'Anya ? La solitude et la routine. Pour vivre, cette jeune fille a besoin d'être entourée, de faire la fête, de partir à l'aventure, de faire de chaque jour un jour nouveau avec ses surprises, ses espoirs, ses peines.
Quatrième verre d’absinthe.
Je vois des feux d'artifice partout.
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Cinquième verre d’absinthe.
La fée m'a transformé(e).
Salut tout le monde, moi c'est Léa (alias Louley), j'ai 15 ans - 16 en août - et je vis dans le Haut-Rhin, en Alsace. Je suis une grande accro aux RPGs - surtout ceux de Mariiiiikooooooow (allez, tout le monde en cœur) et j'adore faire du graphisme (même si en ce moment, l'inspiration n'est pas au rendez-vous), aller au cinéma avec mes copines, lire, écouter de la musique, et danser. Je ne suis pas une grande fan de sport - surtout le volley-ball, j'suis vraiment traumatisée -. Je regarde quelques séries, et je suis d'ailleurs une grande fan de Desperate Houswives, Gossip Girl, Grey's Anatomy, et là, je me suis mise aux Frères Scott (saison 1, non, je ne regardais pas avant).
Dernière édition par Anya Deschamps le Dim 29 Mar - 14:54, édité 3 fois | |
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Valentina Luiz
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| | Sujet: Re: ANYA • La douceur qui fascine et le plaisir qui tue Dim 29 Mar - 13:55 | |
| Bienvenue !
Je suis désolée, mais Keira est réservée (voir les avatars pris) ... Désolée :/ | |
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Anya Deschamps
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| | Sujet: Re: ANYA • La douceur qui fascine et le plaisir qui tue Dim 29 Mar - 14:04 | |
| MARIKO ! C'est moi, Louley ! (L)  ------->[] Merci quand même pour les bienvenues :P | |
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Valentina Luiz
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| | Sujet: Re: ANYA • La douceur qui fascine et le plaisir qui tue Dim 29 Mar - 14:06 | |
| Hum hum hum, comment j'ai honte, d'un coup  Je t'aurais pas reconnue, en plus  | |
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Anya Deschamps
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| | Sujet: Re: ANYA • La douceur qui fascine et le plaisir qui tue Dim 29 Mar - 14:35 | |
| Merci à tous ! MARIKO TU NE ME RECONNAIS PLUS ?  Okai pour les liens (L) Oui, Baudelaire, c'est un poème que j'avais à apprendre et même si je me suis bien fait chié à le retenir, je le trouve BÔ !  | |
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Valentina Luiz
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| | Sujet: Re: ANYA • La douceur qui fascine et le plaisir qui tue Dim 29 Mar - 15:01 | |
| Mère-grand, ça pue du *bip* Appelle-moi plutôt Mamie Mariko (a) Tu es validée, douce Anya  Have fun !  | |
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