|[Sebastian Rendell ]| Quand La Vie N'est Qu'un Jeu.

Je vous prierez,
de bien vouloir m'excuser pour le nom de famille "TrucMuche".
C'est que je ne savais vraiment pas quel nom de famille j'allais lui donner et surtout je pensais que je pouvais le changer moi-même U_U
Bon, tampis, vous m'en voudrez pas, hein ?
Au boulot, au boulot

Premier verre d’absinthe.
On commence à discuter, et puis …

« Vous désirez Mademoiselle ? »

Et voilà, comme chaque soirs, le jeune homme se retrouvait dans cet incroyable endroit aimé de tous. Les tables étaient remplies d’imbéciles en tout genre aujourd’hui et il se demandait sur qui et surtout sur quoi il allait tomber cette fois-ci. Cette demoiselle à l’allure pétillante lui faisait de l’oeil depuis une bonne demi-heure et Sebastian, en tant que bon serveur à l’écoute du moindre désir de ses clients, s’était rapproché avec la bonne intention de faire vendre.
Un doigt sur ses lèvres, la blonde pulpeuse ne répondit pas tout de suite et attendait certainement un rapprochement plus intime de la part du jeune homme. Il roula des yeux et répèta sa question froidement et très calmement.

« Vous désirez ? »

Ce qu’il aimait dans son job, c’était que personne ne le remarquait à l’ordinaire. Tout les regards étaient souvent portés sur les belles danseuses qu’il connaissait juste de vue. Pourtant il arrivait qu’on le prenne pour un de ses musiciens talentueux ou qu’on le remarque dans l’obscurité de la salle, comme ce soir-là. Il sentit des mains féminines lui agripper le cou et sous la pression exercée contre son gré, il se retrouva assis sur l’un des tabourets aux côtés de sa nouvelle amie imposée.

« - Détendez-vous, mon jeune ami, il n’y a pas que le travail et puis..
- ...
- Si vous insistez, j’aimerais que vous restiez à mes côtés.
- Je suis serveur pas servant. Il faut consommer.
- Et bien ramenez-moi quelque chose de fort que je me retrouve pompette, deux verres.. euh.. Monsieur ?
- Le serveur.
- Non, votre intitulé de m’intêresse aucunement, votre prénom et nom ?
- Sebastian.. Rendell. »

Ce qu’il ne fallait pas faire pour la clientèle. Qui est l’idiot qui ait inventé que le client était roi ? Avant qu’elle n’ait eut le temps de répondre, Sebastian se faufila parmit la foule dansante, cherchant des yeux un quelconque remplaçant à cette pénible tâche. Il repèra un ami à lui mais il s’affairait déjà avec d’autres clients et il était bien trop loin. L’alcool trouvé, il repartit de plus belle, affronter la demoiselle. Le regard vide, il déposa les deux verres sur la petite table.

« - Ce sera tout ?
- Non, Restez.
- Vous êtes accompagnée, non ? Le deuxième verre est sans doute pour...
- Mais vous ! Bien entendu !
- ... »

La soirée allait être longue et follement passionnante, se disait-il. Au fil des minutes, l’inconnue s’averra être une jeune fille en fuite au doux prénom d’Elizabeth. Elle était belle et très sûre d’elle pour son jeune âge mais tellement... Ignorante ? Naïve ? Ennuyeuse ?

« -... Et alors, j’ai eu soudain la ferme intention de m’évader, de partir loin de..
- Je voudrais retourner à mes occupations.
- Ho noon, restez encore un peu ! Je ne vous ai pas encore demander votre âge ! D’où venez-vous ?
- 25 ans, Né à Monmartre en 1866, origines Anglaises, Père inconnu, Chausettes blanches. Maintenant j’aimerais connaître la vie d’autres clients, je vous prie.
- Revenezzzzzz ! Je consommerais autant que vous voudrez !
- Adressez-vous à un autre serveur et vous avez assez bu.
- Vous n’aimez pas les femmes ? »

Cette fois-ci, Sebastian s’éloigna pour de bon sans se retourner. Bien évidemment, il aimait les femmes mais comment pourrait-il rester en si mauvaise compagnie ? De plus, il n’était pas là pour s’amuser et encore moin pour flirter. Il avait besoin d’argent et il ne voulait pas qu’on ait à le renvoyer pour une raison aussi pathétique. Sebastian avait connu « La fée Verte » depuis qu’il avait 17 ans. A l’âge là, il rêvait d’y travailler en tant que musicien ou autre mais son ambition s’écroula et il ne put devenir qu’un modeste serveur à l’écoute des clients les plus étranges. Mais, au fûr et à mesure, ce job commençait à lui plaire car rester dans l’ombre était enfait assez plaisant pour lui. Personne n’avait à lui redire quoi que ce soit et ayant un caractère assez solitaire, il n’était pas obligé de s’attacher au gens, prétextant un travail acharné. Tout n’était pas parfait, au contraire mais la vie qu’il menait était simple, sans embrouilles, même si au fond de lui, il rêvait encore de devenir acteur de cette comédie déjantée qu’est ce café.

Second verre d’absinthe.
Cette boisson, elle vous délie la langue, c’est fou.

Je suis pas un homme bavard. J'aime pas élocutionner pour rien dire mais quand on vous y oblige sous peine de mourir prochainement, on accepte avec toute l'amitié du monde. Alors que voulez-vous que je vous raconte de beau ? Oui, oui je sais ma vie mais à quel époque exactement ? Je peux vous racontez comment ma phobie des abeilles a commencé... Alors il était une fois dans un grand jardin un.. Comment ça non ? Quelque chose de plus palpitant ? Okay, si vous le souhaitez. Bon je RE-commence..

Je me souviens de cette petite table ronde que ma mère adorait tout particulièrement. Elle était faite d'un bois si dûr et si doux à la fois que même si on lui faisait subir les pires abominations, elle ne se casserait pas. Tout le monde le croyait. Pourtant, un jour, elle se brisa en morceaux... Comme mon coeur ce jour-là. Je revoyais encore mon frère, Alphonse, courir comme un deumeré partout dans la petite maison. L'air ahuri, il se dandinait pour me provoquer :

« - Ben moi je vais épouser Loweeeeeeeeeeeeen ! Et pas Toiii, Beuuuh ! »

Mon sang ne faisait qu'un tour et sur le moment je crois que si je l'avais chopé, il serait mort d'étouffement.. Enfin bref je voyais encore son joli sourire de gamin que je regrette aujourd'hui. Un frère comme lui, on en avait pas deux et même si nous étions complètement l'opposé l'un de l'autre, je l'aimais plus que tout. Je savais qu'il avait été receuillit par ma mère et que c'est pour celà que ses cheveux étaient blonds comme les blés et ses yeux d'un bleu profond. Tellement qu'on aurait eu envie de nager dedans. Le chien était entré à son tour, aboyant comme jamais sous l'influence des cris d'Al qui continuait de courir. Soudain, le chien genant sa progression, il agrippa le lustre au dessus de la table. Ce lustre était vraiment énorme et les bouts de verres en forme de diamant, aussi. Il continuait de se balancer sous mes hurlements de détresse :

« - Idiot, Descend ! Tu vas te casser quelque chose abrutit !
- T'es juste jalouux qu'elle m'ait embrasser et paaas toi ! »

Ennervé, je me souviens avoir lancé ma chaussure sur le fil qui suspendait le lustre. Je voulais juste qu'il descende et au lieu de ça, le lustre s'est décroché et je n'ai même pas eu le temps de bouger qu'il s'écrasa sur mon frère et sur la belle table en bois foncée. Il n'y avait pas survécut et la table non plus dailleurs. Tout ça à cause de moi.
Après cet incident, Mam' décida d'enlever tout les lustres de la maison. Peu après, la dépression arrivait et jamais je n'avais osé dire que tout ceci était arrivé par ma faute. Je ne voulais pas la blesser encore plus qu'elle ne l'était déjà. Elle devenait de plus en plus faible, n'allait même plus travailler. u fil du temps, nous n'avions plus rien a manger. Je me souviens même de mes vols à la boulangerie du coin. Ma mère finit par mourir de faim...
Quand à moi, j'ai continué ma vie ici, me faisant aider par les voisins..

Troisième verre d’absinthe.
Tout est tellement … fantastique !

Tout le monde a ses petites manies. Inscrit ici cinq détails qui caractérisent ton personnage : phobie, tic, etc. N'hésitez pas à étoffer chaque point, cela ne peut qu'être bénéfique.

- Avare : Ceci est le point le plus important. Sebastian déteste donner de l'argent [ ça ne vaut que pour le fric sinon il accepte volontier de faire des autres dons :P ] Il n'aime pas dépenser trop mais rien de plus normal lorsqu'on veut avoir un niveau de vie décent. Il a peur d'être fauché et de mourir comme sa mère, de faim.

- Prop' sur soi : Monsieur aime être parfaitement parfait. Ses habits doivent êtres nickels sinon il risquerait d'en souffrir terriblement. Une chemise mal remise, un bouton qui manque suffisent à le rendre fou.

- Voué à l'obsession : Quand Monsieur le veut, Monsieur l'obtient par n'importe quel moyen. Celà peut même être maladif pour certaines choses qu'il désire absolument. Quand il est dans cet état, tout ce qui l'entoure n'existe plus et un autre lui apparait sans vraiment le vouloir. Pourtant, il saura toujours garder son calme en toutes circonstances.

- Brute avec les brutes : Un mec aussi classe peut avoir certaines faiblesses et c'est le cas si on le cherche de trop. Son calme sera toujours présent même si on lui fait la pire des crasses mais ses coups ne seront jamais retenus, presque avec grande violences ils sont rendus. Indigne d'un gentleman mais que voulez-vous, on ne peut pas être parfait.

- Phobie : Il à très peur des abeilles [ Guèpes, frelons ou autres trucs du genre ] pas très classe non plus mais quand on a la taille de trois pommes et qu'on se fait courser par une nuée d'abeille en furie parce qu'on a été fouiné dans une ruche, je peux vous dire qu'on en reviens jamais entièrement.

Quatrième verre d’absinthe.
Je vois des feux d'artifice partout.

Avatar : Tom Sturridge
Groupe : Les Serveurs
Code règlement : Validé

Cinquième verre d’absinthe.
La fée m'a transformé(e).

Je m'appelle Laurène, j'ai 17 ans et des poussières et je suis sur les Rps depuis un bon moment déjà. J'ai commençé à écrire il y a environ 3 ans et pour tout vous dire quand j'ai relu mes anciens posts, je me suis bien marrée XD Je n'écris pas exeptionnellement bien mais j'aime beaucoup même si ce n'est jamais exactement ce que j'aimerais retranscrire. Voilà, voilou, le reste, vous n'avez pas besoin de le savoir x)

Bienvenue !

Mercii (l)
Je pense avoir terminéééé x)