Woody Pepper. | Nous sommes unis dans la haine. Mais je n'arrive pas à te haïr, Louis. Oui mon amour, j'étais une mortelle pour toi. Tu m'as donné ton baiser immortel : tu es devenu mon père et ma mère. Alors pour toujours, je suis à toi. entretien avec un vampire - anne rice |
Prénom Nom« Un artiste, c’est une personne qui sait que la vie n’est qu’un spectacle. »Premier verre d’absinthe.
On commence à discuter, et puis …
« Je me nomme Elizabeth Rebecca Pinel, j'ai vingt trois ans et j'ai brisé la vie naissante d'un homme. Je n'ai pas le coeur à rire, je l'ai à pleurer car ô grand idiote que je suis, j'ai fait jouir de ma naïveté à un autre homme qu'aujourd'hui je haïs autant que la vie me le permet. Je suis née un quatorze février, il y a de cela une vingtaine d'année. Le jour de la saint Valentin donc, et pourtant Cupidon semble se jouer de moi. Que dis-je à me plaindre ?! Je ne l'ai que trop mérité. L'on récolte ce que l'on sème, je n'y croyais pas, et pourtant il semblerait que cette phrase soit lourde de sens. C'est d'ailleurs pour répararer cette erreur que je viens ici, à la Fée Verte. Je me suis présentée comme étant une potentielle serveuse et voilà, je suis engagée. Il me tarde maintenant de me faire pardonner, ce qui, je le pense honnêtement, ne sera pas chose facile. Bizarrement j'ai toujours été quelqu'un d'indépendant, de solitaire mais ma vie sans Tristan, car au point ou j'en suis je peux bien dévoiler son nom, je ne la vois pas, même en tant qu'amis je serais satisfaite, mais il me faut au moins le revoir. Je suis, on ne me le dit que trop souvent, une grande rêveuse. Le prince charmant j'y croirais jusqu'à la fin de mes jours et j'ai toujours l'espoir presque vain de réussir ma vie. Grande timide je compte pourtant surmonter ma dite timidité au cours de cette mission que je me donne ici bas. Il le fait, pour lui comme pour moi. Je suis l'aînée d'une famille de six enfants et ça va sans dire que la vie n'a pas toujours été rose pour moi. Enfin, je ne me plains pas, ma mère, évidemment femme au foyer était une femme admirable et je l'aidant constemment à la tâche. Puis elle a beaucoup changé, sombrant dans l'alcool à l'annonce de la mort de mon père. J'avais quinze ans lorsque mon père mourut d'une crise cardiaque. Nos conditions de vie étaient déjà précaires mais à cette annonce, nous comprîmes tous qu'il allait falloir se serrer les coudes. Ma mère noya alors peu à peu son chagrin dans l'alccol et je m'occupais vainement de mes frères et soeurs qui, plein de compassion, me rendait ô dieu merci la tâche facile. Aujourd'hui ils sont tous suffisemment grand pour que je les laisse seule, il faut bien que j'aille voir ailleurs, puis après ma première rencontre avec Tristan, c'était instinctivement Anastasie, ma cadette d'un an seulement qui me remplaça merveilleusement bien. »
Second verre d’absinthe.
Cette boisson, elle vous délie la langue, c’est fou.
Maxime -
tu dois lui dire ! Elizabeth -
ah oui ? tiens je ne m'en souvenais plus ! je ne pense qu'à ça idiot, le jour comme la nuit.Maxime -
pars avec moi, tu deviendras célèbre, je te ferais découvrir toutes sortes de choses aussi magnifiques les unes que les autres.Il me promettait la lune et je l'ai cru. Oui, je l'ai cru, il fallait tout de même avouer que j'étais éprise de lui, je buvais ses paroles et il ne me serait jamais venu à l'esprit de le remettre en cause. J'étais jeune, naïve, surtout très naïve. Je partais donc, presque en courant tant j'avais honte de ce que j'allais faire. Là, chez moi, je me mis alors à verser de l'encre sur le papier blanc comme j'allais faire couler la haine dans la soirée qui allait suivre. C'était lâche de lui écrire une lettre, ça lui ferait probablement plus mal qu'autre chose, mais je n'étais pas courageuse et je ne me sentais pas le courage de lui dire en face. Aujourd'hui je réalise qu'en lui disant en face, j'avais surtout peur qu'il me parle, qu'il me dise que j'étais sa fiancée, qu'il m'aimait et qu'il fallait que je reste. Car alors oui, je serais resté.
« Oh mon amour cette lettre va te faire atrocement souffrir et je me souviendrais de l'artocité de mon geste chaque jour que dieu fera. Nous avons déjà échangé des promesse et je suis ta fiancée. Seulement je crains que tout cela ne soit aller trop rapidement pour moi. Je suis encore jeune et je pense pouvoir découvrir d'autre chose, vivre ma vie totalement, m'épanouir avant tout cela, et je pense que je ne peux pas le faire avec toi. Alors je m'en vais. Oui, dés ce soir je quitte la ville et je m'en vais. Ou ? Je ne le sais pas encore, je laisse le vent emporter tout, et moi avec, j'irais là ou il me mennera. Seulement voilà mon amour, il faut que je te dise quelque chose. Je ne serais pas seule. J'ai rencontré un autre homme, il s'appelle Maxime et c'est un artiste, je ne suis pas certaine de l'aimer autant que toi mais je vais m'épanouir avec lui et je pense qu'avec le temps mes sentiments grandiront. Du moins je l'espère car dans l'autre cas je vivrais dans l'espoir d'un jour te retrouver et de me faire pardonner, et ça je ne le peux pas. Tristan, tu as toujours été bon pour moi, et c'est avec regret que je te quitte. Cependant toujours je me souviendrais de toi, de ton odeur, de la douceur de ta peau, de ta voix suave. Je t'aime mais je te quitte. Peut-être même qu'un jour je regretterais et que je reviendrais. »
Je regrette, je suis revenue.
Troisième verre d’absinthe.
Tout est tellement … fantastique !
- j'ai toujours ma bague de fiancailles au doigt, je ne me suis jamais résignée à la quitter, et ce même pour dormir. C'est peut-être pour cela que j'ai quitté Maxime, parce que cette bague me brûlait à la manière d'un remord incommensurable et que je savais que le coeur de Tristan battait à son travers et qu'il était de mon devoir de le reconquérir.
- je m'attache les cheveux pour réflechir. Tout le temps. Leur sensation sur ma peau, leur odeur, tout cela doit me genner, alors je les noue, et je réflechis.
- je passe frénétiquement mes mains sur mes cuisses lorsque je suis assise et que je réflechis ou que je suis anxieuse et stresser.
- je me mordille parfois la lèvre, pas souvent, mais lorsque je le fais, c'est que j'ai quelque chose à me reprocher et je le fais tant et si bien qu'une perle de sang apparait à coup sûr.
- il m'arrive de prendre différentes voix lorsque je pronnonce certaines phrase. Mon passé de comédienne resurgit et je me plais à jouer différents rôles aussi futiles soit-ils.
Quatrième verre d’absinthe.
Je vois des feux d'artifice partout.
Avatar : Kate Bosworth.
Groupe : Serveurs.
Code règlement : french cancan
Cinquième verre d’absinthe.
La fée m'a transformé(e).
Je m'appelle Emeline mais on me nomme plus souvent Emy ou Meuhmeuh. J'ai quatorze ans seulement, bientôt quinze, je suis née le jour de ma fête, soit le vingt sept octobre. J'adore ce forum, il a un univers tout particulier qui est très attirant et mon personnage m'inspire comme jamais.