« Au coeur des ténèbres, le temps emporte tout. » Caliste Mael Fontaine.

Premier verre d’absinthe.
On commence à discuter, et puis …

« Vous savez quoi ? C'est un plaisir, j'adore me présenter. Je m'appelle Caliste Mael Fontaine. Fontaine oui, ce nom vous dit sûrement quelque chose, c'est le nom de mon mari, Oscar Fontaine, grand écrivain. J'ai à peine vingt-trois ans, et je suis déjà mariée depuis un bon moment. Mon nom de jeune fille est Jules. Mon nom complet est donc Caliste Mael Jules Fontaine. Je suis courtisane à La Fée Verte. Ou plus clairement danseuse. Cette passion me vient de ma mère. A l'âge de six ans, j'ai commencé à apprendre la danse classique. Une vraie révélation, ma passion était née. J'ai alors continué dans cette voie là, et j'ai appris plusieurs style de danse, le classique, le jazz même si mon préféré restait le classique. Quand je danse, je me sens libre, je ne pense plus à rien, juste à mes mouvements qui traduisent mon être, mon âme. Un état indescriptible.

Puis en grandissant, cette partie de ma vie est restée, comme une autre. Oscar. Oscar... Je me rappellerais toujours de notre rencontre. Nos maisons étaient voisines. Lorsque je jouais dans ma cour, je savais très bien qu'il était là, à la fenêtre entrain de m'observer. Dès qu'il avait la tête tournée, ou baissée sur ses feuilles de papier, je faisais de même. Ce petit garçon m'a toujours attiré, sa bouille d'ange intimidé mais en même temps pleine de vivacité... Nous avons commencé à nous fréquenter lorsqu'il a commencé à m'apporter des gateaux qu'il préparait lui même. Mine de rien, j'étais déjà totalement amoureuse de lui. La seule chose que j'attendais pendant toute la journée d'école était de rentrée pour pouvoir le voir, m'amuser avec lui, jouer, juste être ensemble me suffisait. Être ensemble, tout ce qui comptait pour moi, même à l'âge de neuf ans. Nous étions éprit l'un de l'autre, cela se voyait tellement, même lorsque nous n'étions que des enfants. Souvent, alors que la journée se terminaient, nous entendions les pas lourds du père d'Oscar, qui arrivait pour venir le chercher. A chaque fois, il me lançait un regard noir et attraper avec force et puissance le bras de son fils, qu'il traînait jusqu'à leur maison. Le regard d'Oscar me terrorisait à chaque fois et me faisait frissonner de tout mon être. Beaucoup de choses ressortaient. La peur, la terreur, la tristesse mais je comprenais surtout qu'il ne fallait que je parle de rien à personne, pas même à mes parents. Je n'ai jamais rien dit. J'aurais peut-être dû...

Puis, nous avons grandit, ensemble comme toujours. Plus les mois et les années passaient, plus je tombais amoureux de ce garçon qui devenait un jeune homme. Son visage me fascinait. Ses yeux bleus me donnaient envie de plonger dedans, et ne plus jamais en ressortir. Ses cheveux couleur miel étaient aussi doux que celui-ci. Mon sort était scellé, je ne pouvais plus me passer de lui. Jamais. C'est à l'âge de seize ans que notre relation passa un stade supérieur. Alors que nous étions entre nos deux maisons, les cris du père d'Oscar retentissaient plus que jamais. Il l'appellait, encore et encore. Il me regarda l'air perdu et commença à reculer. Je lui avais alors attrapé la main. Et dans un instant magique, nous nous embrassions. Depuis ce jour là, tout à basculer. Nous étions devenu inséparables, plus que jamais. Rien ne pouvait nous séparer. Pas une journée sans se voir ou s'en se parler, cela nous était totalement impossible.

Trois ans après, nous décidions de partir, tous les deux, rien que tous les deux. Sûrement la meilleure décision de notre vie. Il laissa ses parents, et je fis de même. Nous avons alors fait quelque chose de fou, totalement fou, nous marier. Si jeune ? Me direz-vous. Et bien oui. Alors que de nos nombreuses personnes nous disez que c'était une erreur, nous n'avions jamais été aussi sûrs de nous qu'à c'est instant là.

Aujourd'hui, j'ai vingt-trois ans. Cela fait cinq ans que nous sommes mariés. Il est l'homme de ma vie, et encore bien plus que ça. La personne la plus importante, le seul qui compte vraiment pour moi. Vous connaissez la sensation de pouvoir mourir pour quelqu'un tellement vous l'aimez ? C'est ce que je vis, et cela depuis des années. Quoi qu'il arrive, quoi qu'il fasse, jamais je ne le laisserais tomber. J'ai toujours été loyale avec les gens. Oscar, cet homme a réellement fait basculé ma vie. Je pense que s'il n'avait pas été là, ma vie aurait prit un tout autre sens.

Depuis, je suis à La fée verte, en tant que danseuse. Et vous devinez bien-sûr qui me suit. L'homme de ma vie, en tant qu'écrivain. Il est génial dans ce domaine, et dans pleins d'autres aussi que je pourrais vous citer. Laissez-moi vous dire que notre vie ensemble promet d'être longue et pleins de rebondissements. Malgré les tensions, les barrières, les obstacles, une chose restera inéchangeable, notre amour l'un pour l'autre.»

Second verre d’absinthe.
Cette boisson, elle vous délie la langue, c’est fou.

Seize ans, l'âge où chaque adolescent se pose beaucoup de questions, beaucoup trop. Comme tous les jours, nous étions ensemble. Cette fois-ci, dans la cour de ma maison. Depuis toujours, nous n'avions été l'un pour l'autre que des amis, des confidents, rien que ça. Mais vous savez, les hormones, les premiers amours, tout cela fait ressortir en vous de tout nouveau sentiments. Depuis quelques mois, je venais de réaliser que j'étais amoureuse, totalement folle de lui et cela depuis mon plus jeune âge. Nous étions donc l'un en face de l'autre, entre nos deux maisons, comme souvent. Un cri raisonna.

« OSCAR ! A LA MAISON, TOUT DE SUITE ! »

Nous frissonnions à l'écoute de cette voix qui nous faisait toujours aussi peur. Cette voix signalait l'arrêt de notre journée de rêve, la pire fin qui puisse exister. Je soupirai et dit.

« Arrête de le laisser te parler comme un chien bon sang ! »
« Cali... Tu veux que je fasse quoi ? Si je riposte, il me frappera ou ma mère. »
« Vous ne pouvez pas continuer comme ça, ça fait trop longtemps que ça dure. Il faut en parler à quelqu'un... »
« Non. S'il te plaît non. Ne fais rien, pour moi, ne dis rien à personne. »
« Tu sais que je ferais n'importe quoi pour toi. »
« Je sais. C'est pour ça que je te demande ça, juste ça. »

Ma tête et mon regard se baissèrent doucement lorsque je sursauta à nouveau.

« JE SAIS QUE TU ES LA ! NE M'OBLIGE PAS A VENIR TE CHERCHER ! »

Mon regard remonta immédiatement et se plongea dans les yeux azures et tristes de mon meilleur ami. Je le comprenais tellement, rien qu'en le regardant. Sa souffrance était bel et bien là, au point qu'on puisse presque la palper. Il se recula doucement en disant.

« Je devrais rentrer... »

J'attrapais sa main. A ce moment même, j'avais tellement peur pour lui. Peur qu'il lui arrive quelque chose, peur de le perdre, le perdre à tout jamais. Il la serra fort, aussi fort qu'il le pu. Comme si lui non plus ne voulait jamais me laisser partir. Rien que ce contact fut d'une intensité pure. Nos expressions changèrent, nos regards s'interrogèrent. Qu'allait-il se passer maintenant ? Voilà ce qui traversait mon esprit. Os prit mon autre main et se rapprocha doucement. Il colla son front au mien, mon cœur battait la chamade. Je n'avais jamais été aussi proche de lui depuis ces dix ans. Je me mis moi aussi à serrer ses mains. Je pouvais sentir son souffle se poser sur le bas de mon visage. Il se sépara d'une de mes mains et la posa sur mon visage en l'effleurant doucement. Il se décolla légèrement et posa ses lèvres sur les miennes. Il serait inutile de vous faire des lignes et des lignes sur ce moment inoubliable. Juste le plus beau de toute ma vie, j'ai tout simplement cru que mon cœur allait lâcher. Une émotion comme rarement j'en ai vécue. Et devinez-quoi, à chaque fois qu'il m'embrasse, je repense à ce moment, et ressens la même émotion. Une fois ce long baiser terminé. Il me regarda. Son regard avait changé, il semblait plus apaisé. Il se mit alors à rire.

« Quoi ? Qu'est ce qu'il y'a ? Os, c'était pas bien ? »
« Non, non. Rassure-toi, c'était...parfait. C'est juste que...si tu savais depuis combien de temps j'attends ça. »

Nous nous métions alors à rire nerveusement. Quelques secondes plus tard, nous nous regardions, un sourire béat sur nos lèvres. Je me rapprochais et l'embrassa à mon tour. Depuis mon plus jeune âge j'attendais de pouvoir faire ça. C'était comme un rêve qui se réalisait. Et le pire, c'est que tout cela semblait plus que naturel. Comme si nous étions destinés à ce que cela se termine ainsi. Soudain, nous n'entendions plus rien. Les cris de son père était pourtant là, mais nous nous en fichions complètement. Plus rien n'existait autour de nous. Une fois le baiser terminé. Il me prit dans ses bras protecteurs, je me mis alors à lui chuchoter à l'oreille.

« J'aimerais pouvoir te protéger, enlever toute cette peine à l'intérieur de toi... J'aimerais vraiment en être capable... »

Il me répondit immédiatement tout en me serrant fort contre lui.

« Tu plaisantes là ? Tu me rends heureux tous les jours, c'est toi qui me remonte le moral sans même t'en rendre compte, tu illumines mes journées Cali, vraiment. Sois-en consciente. »

Surprise, hochais doucement la tête. Il recula doucement, posa ses mains aux extrémités de mon visage et embrassa mon front, je fermais les yeux. Puis, il posa délicatement ses lèvres sur les miennes et m'embrassa tendrement, avec une douceur incroyable. Il recula en disant.

« On se voit demain ? »
« Bien-sûr. »

Il sourit puis partit. Depuis ce jour, je vis sur un petit nuage. Car cette adrénaline que j'ai ressentis à cet instant là n'est jamais redescendue. Et croyez moi, cela n'est pas prêt de s'arrêter.

Troisième verre d’absinthe.
Tout est tellement … fantastique !

- Caliste ne pense pas à elle-même en premier. La seule personne à qui elle pense est Oscar, l'homme de sa vie. Comme vous l'avez compris, elle est totalement folle amoureuse de ce garçon, et ce depuis de nombreuses années. Alors lorsqu'elle doit prendre une décision, elle lui en parle toujours, et c'est souvent lui qui fait pencher la balance vers un choix ou un autre. Si il n'est pas là pour l'encourager à faire quelque chose, elle ne le fait pas. Elle ne voit vraiment pas l'interêt de faire une quelconque action si il n'est pas d'accord avec cette dernière. En gros sans lui, elle ne s'y retrouverait sûrement plus, elle perderait tous ses repères.

- La caféine est une part essentielle à sa vie. elle boit minimum cinq cafés par jour, ce qui n'est vraiment pas bon, lui repète Os. Mais elle a toujours fait comme cela. Sinon, elle se sent molle.

- Comme son mari, elle n'est pas du genre à exprimer sans cesse ses sentiments. Un je t'aime de temps en temps vaut mieux que pleins tous les jours. Ces mots sont tellement précieux pour elle qu'elle les reserve. Elle ne les jamais dit à une autre personne qu'à LUI.

- Caliste a perdu son père à l'âge de trois ans, elle ne l'a jamais vraiment connu. Et n'a donc presque aucun souvenirs avec lui. Ce qui l'a rend assez triste. Elle aurait aimé n'avoir ne serait-ce qu'un contact avec lui, pour lui poser les questions qu'elle se pose.

- Il y a une chose sur elle qu'uniquement deux personne savent. Elle joue du piano comme personne. Sa mère le sait, bien évidemment, mais aussi Os. Elle ne joue que très peu par timidité. Souvent, c'est quand il l'a supplie. Et comme elle ne peut rien lui refuser...

Quatrième verre d’absinthe.
Je vois des feux d'artifice partout.

Avatar : Amber Heard.
Groupe : Courtisane.
Code règlement : FRENCH-CANCAN

Cinquième verre d’absinthe.
La fée m'a transformé(e).

Cloé, Overdose, dix-sept ans, fanatique de musique, enchantée.

Gaaaahhhh

Bienvenue

Merci.

Bienvenue mamzelle :D
Bonne continuation pour ta fiche (a)

MMMAAAAAAA CLOEEEEECHOUTEEE.
Désolée pour S, je t'ai pas répondue, j'ai pas encore eu le temps, mais promis je te réponds parce notre couple il tue tous.

Pas de problème chérie. T'es canon en Clémence.

Caliste Fontaine a écrit:

Os prit mon autre main et se rapprocha doucement. Il colla son front au mien, mon cœur battait la chamade. Je n'avais jamais été aussi proche de lui depuis ces dix ans. Je me mis moi aussi à serrer ses mains. Je pouvais sentir son souffle se poser sur le bas de mon visage. Il se sépara d'une de mes mains et la posa sur mon visage en l'effleurant doucement. Il se décolla légèrement et posa ses lèvres sur les miennes. Il serait inutile de vous faire des lignes et des lignes sur ce moment inoubliable. Juste le plus beau de toute ma vie, j'ai tout simplement cru que mon cœur allait lâcher. Une émotion comme rarement j'en ai vécue. Et devinez-quoi, à chaque fois qu'il m'embrasse, je repense à ce moment, et ressens la même émotion. Une fois ce long baiser terminé. Il me regarda. Son regard avait changé, il semblait plus apaisé. Il se mit alors à rire.

Je pense avoir terminé. (a)

En effet (:
Serait-il possible de réheberger ton avatar ailleurs que sur Tinypic ? je le vois pas, ça me stresse
(le lycée bloque certains hébergeurs)
Sinon c'est pas rave

A part ça, tu es validée